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Feuille de la Montagne
9 juillet 2019

Pourquoi il faut dévoiler Marie-Antoinette pour remettre en valeur la Révolution Française

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Après Plusieurs articles visant à dévoiler Marie-Antoinette et démystifier l'image de la reine martyre, je me suis aperçu que cela provoquait même dans les milieux favorables à la Révolution une incompréhension voir un malaise.

Pourquoi finalement tellement s'appliquer sur ce sujet? 

Ne serait il pas plus constructif de démystifier les légendes noirs contre la Révolution plutôt que de démystifier le culte voué à Marie-Antoinette  

Je vais donc tenter de bien expliquer ma démarche....

Pourquoi finalement mettre en lumière le fait que Marie-Antoinette fut une reine très politisée qui avait une volonté très ferme de détruire la Révolution et une image ô combien réactionnaire de la monarchie, loin de la reine frivole et indifférente à la politique qu'on présente aurait une telle importance?


En quoi ce sujet serait il utile pour mettre  en lumière la grandeur de la Révolution de finalement parler de la bassesse du camps d'en face.

 
Puis on me dira que Marie-Antoinette n'est pas le seul élément de propagande de la contre-révolution, c'est vrai, il y aussi, la Vendée, Louis XVI, le mythe "complot maçonnique", la légende noir des héros de la Convention ex....
Oui mais....

Il y a une différence essentielle entre la propagande autour de Marie-Antoinette et le reste des mythes royalistes. 

 

Que les choses soit bien claires avant tout. Il est naturel que la contre-révolution défende l'ancien régime...On est même contre-révolutionnaire parce qu'on défend l'ancien régime. Alors pourquoi finalement les partisans de la Révolution ne se concentreraient pas à présenter la Révolution?


D'abbord posont un constat claire, la contre-révolution s'applique bien plus à attaquer la Révolution qu'à glorifier l'ancien régime. Et même quand un auteur cherche à réhabiliter l'ancien régime il le fait presque toujours en l'opposant à la légende noir de la Convention.


Les attaques contre la Révolution sont donc le pilier de l'hitoriographie contre-révolutionnaire.
Et bien parce que Marie-Antoinette n'est pas un simple sujet historique pour la contre-révolution mais il y a un véritable "effet levier Marie-Antoinette" qui nuit mécaniquement à l'image de la Révolution et spécialement la Convention. Effet levier parce que ce n'est pas le fruit d'une thèse ou d'un argument mais d'un mélange, d'image forte, de raccourcis et de sur médiatisation.


Et le sujet de Marie-Antoinette en soit n'est pas à la base de mon sujet de prédilection, préférant les institutions de la Convention chose dont on parle très peu, même dans les milieux aimant la Révolution préférant bien souvent parler des personnages et des discours ou évènements (ce qui n'est pas moins légitime attention).


Mais il m'a été donné de constater un véritable changement, on m'excusera de parler de moi, mais née en 1950 je me souviens que dès le primaire, l'enseignement relatif à la Révolution m'avais fait rêvé, je revois encore le professeur en parler d'un ton solennel et avec une admiration que chaque élève pouvait ressentir, on avait ce sentiment que cette période était particulière, exceptionnelle, on nous donner à rêver ce moment, on prenait à l'echel de l'esprit d'un enfant une sorte de conscience qu'on était issue de cette Révolution et même qu'on avait comme une dette envers elle.


 Bien sûre l'enseignement dépent beaucoup de l'enseignant, mais je crois qu'au delà de la personne, j'ai comme les gens de ma génération eu surtout un type d'enseignement, avec un type d'imaginaire. Imaginaire qui (pour ce qui est de l'Histoire) vibrait en grande partie autour de cette Révolution et en admirait les valeurs. Chose qui n'est plus.


Cet idéal, éteint après la Révolution certainement mais ayant vibré depuis la fin du XIX et qui était encore là au milieux du XX siècle à commencé selon mon sentiment à décroitre à la fin des annés 1970 et au debut des années 1980 mais très légèrement, les choses se sont amplifié depuis le milieux des années 2000 il me semble.


Ce changement est bien sure le fait d'une contre attaques historiographiques importantes, je dirais que François Furet, alors historien réputé a déjà porté un grand coup sur le plan historique. Puis s'en est suvie une popuarité de plus en plus grandes au milieux contre Révolutionnaire, notamment dans les années 2000 la fameuse publication du "livre noire de la Révolution Française" ex...


Tout cela joue, c'est indéniable, mais les coups les plus sérieux et profonds ne proviennent pas des milieux totalement réactionnaires, parce qu'il faut dire les choses, non la société n'aspire pas à un retour à l'ordre ancien.


En fait c'est d'avantage des milieux que certains qualifierons de "bobo" présentant la monarchie comme une sorte de saga glamour et la Révolution comme une espèce de folie d'une masse ayant l'indéscence de ne pas soigner leurs apparence (je grossis le trait mais on comprendra aisément ce que je dénonce je crois). Le genre de présentation que la télévision aime présenter, au point qu'un chroniqueur d'Histoire, très populaire à la télévision soit ouvertement royaliste.


Et sur ce point Marie-Antoinette est vraiment LE COEUR de la stratégie de diabolisation de la Révolution. Et c'est très pernicieux, parce que cette critique de la Révolution n'a même pas besoin de décliner une autre idéologie pour critiquer la Révolution...


Je me souviens d'une discussion avec une dame de condition pourtant très modeste et engagée à gauche en 2016 où j'en étais venu à parler de la Révolution. Cette dame m'a très vite arrêté me disant que la Révolution "n'était pas vraiment son truc" et qu'elle "préférait une période avant la Révolution" quand je lui ai demandé laquelle elle m'a simplement dit "Marie-Antoinette", j'ai essayer de creuser d'argumenter, mais clairement on était dans le domaine du passionnel, et son attachement à Marie-Antoinette n'était pas fondée sur une vision historique curieusement, ni attaché à une idéologie mais simplement à une image.


C'est un cas unique dans les sujet chères aux contre-révolutionnaires.

dff


La Vendée par exemple qui est de loin le sujet le plus mit en avant par les contre-révolutionnaires après Marie-Antoinette, n'est pas un sujet "tout public" et il se  pose comme une affirmation dans un débat historique, à l'inverse le mythe autour de Marie-Antoinette n'à "qu'un pied dans domaine historique".
Trois choses en fait rendent cette propagande particulièrement forte contre la Révolution:

1) L'idéalisation de Marie-Antoinette est "parahistorique" contrairement à d'autres thémes, comme la Vendée par exemple. C'est une une propagande qui n'est pas forcement avancé sur la base d'une vision historique cohérente, qui ne se pose pas entièrement sur une base historique, mais sur une sorte de romantisme presque en dehors du temps.


2) Idéaliser Marie-Antoinette n'impose aucune prie de position sur le plan idéologique, ou historique, ce qui donne presque l'impréssion que rien n'est en jeux dans le débat historique.


3) L'attaque contre la Révolution est très souvent avancé de manière détourné et repose sur l'idée (obligatoire pour présenter Antoinette en martyre) de la passivité de la cour fasse à la Révolution, qui implicitement aurait fait preuve d'une violence en augmentation permanente sans que cela soit du domaine du compréhensible.

Plus en détail:
1) Un historien qui va attaquer la Révolution à cause des événements en Vendée va être forcé d'avancer plus ou moins à découvert. Au mieux pourra il argué que les paysans se soit révolter à cause de la conscription et minimiser l'influance du clergé et de la noblesse, mais il ne pourra totalement occulter que la Vendée est le fruit d'une opposition entre deux idéologies.


Il lui sera très compliqué donc de ne pas présenter une idéologie réactionnaire qui est consubstantiel à sa présentation historique.


Il en sera de même pour un historien faisant une complainte pour les émigrés, il devra d'une façon où d'une autre de fendre les privilèges des nobles à l'Ancien régime, ou au moins les présenter.
A l'inverse sur Marie-Antoinette, c'est très différant, cette reine avec de belles robes, dans ce monde merveilleux de Versailles avec ses beaux jardins, son beau monde et dans un luxe insouciant est en soit une image qui appartient au romantisme de nombreuses jeunes femmes et de moins jeunes parfois aussi.
Glorifier Marie-Antoinette n'est donc pas considéré par certains comme une prise de position idéologique ou historique, mais du romantisme, pourtant ses même personne trouveront qu'un historien qui critique Marie-Antoinette est fermé d'esprit et s'en trouvera insulté.


Son romantisme pour vivre à besoin d'une femme innocente et victime malheureuse d'une méchante foule jalouse de son bonheur.

Donc même si la présentation ne semble pas purement historique, la vision historique défavorable à la Révolution est diffusé de manière subliminale.

2) Toute personne qui fait de l'histoire le sait, les périodes ne sont pas égales en implication idéologique pour les auteurs.

Un historien travaillant sur l'Egypte antique, les mérovingiens, la Grece archaïque ou autres sujets similaires pourrait presque, même avec une lourde bibliographie à son actif,avoir des lecteurs qui ne connaissent guère sa vision idéologique (car en réalité on a toujours une idéologie quand on se passionne pour un sujet, ce n'est pas négatif, c'est normal d'avoir un avis sur une chose qu'on connaît très bien et qu'on a longuement étudié).

En revanche un historien travaillant sur la Révolution va lui être forcé de se montrer, de tendance montagnarde, girondine, feuillante, totalement contre-révolutionnaire, enragé ou autre...
Il n'en est pas ainsi de nos jours avec Marie-Antoinette. Et pas iniquement comme dans le "point 1" ci dessus, pour ceux ou celles qui écrivent sur ses fleures ou ses robes, mais même en décrivant Marie-Antoinette comme la grande victime de la Révolution en présentant le déroulé de la Révolution pour ce faire, on peut faire tout cela sans se considérer réactionnaire de nos jours, ou même valider la monarchie.
De fait des gens pas du tout réactionnaires et parfois progressistes défendent sinon idolâtrent Marie-Antoinette.

Ces personnes là souvent vont se sentir outragé quand on émet des critiques vis à vis de cette femme, parfois parce qu'elle serait victime de xénophobie ou de mysogynie, parfois parce qu'il est honteux de critiquer un mort.

Si l'ont ne peux critiquer de morts alors qu'on ne parle plus que de gens qu'on estime bien dans l'histoire, l'histoire est très critique et je pense à raison vis à vis de Caligula, Neron, Domitien, Tarquin et j'en passe, il n'y a rien de malsain là dedans, les morts font partis de l'histoire.

D'ailleurs ceux qui avancent cet argument ne l'applique pas pour Marat ou Robespierre.
Puis pour ceux et souvent celles qui raporte tous à la féminité de Marie-Antoinette, féminité qui devrait interdire toutes critique, c'est encore une fois quelque chose de bien inédit, jamais on a entendue dire qu'il était misogyne de critiquer Tullie, Messaline ou Agripine.

Puis souvent les même ne vont pas hésiter par contre à qualifier les groupes féminins de la Révolution de groupes de "mégères" ou parfois même toutes les femmes venus à pied demandé du pain en octobre 1789.
En vérité cette fausse posture de défense de la femme n'est pas nouvelle, Edmun Burke, grand écrivain antirévolutionnaire anglais l'avait utiliser déjà en plaignant la reine qui serait attaqué parce que femme, cherchant par là à noircir l'image de la Révolution.

Et c'est une femme prenant à coeur réellement la cause de la dignité de la femme, une féministe avant l'heure et compatriote de Burke qui dénoncera son hypocrisie et la malhonnêteté de ça démarche.
Mary Wollstonecraft, qui durant toute ça vie se consacra à cette question, fit remarqué que ce même Burke eu dans bien des livres des affirmations particulièrement peu flatteuses pour les femmes, qu'il voit comme faibles et incapables d'initiatives.

Qu'en faisant son éloge de Marie-Antoinette il ne s'affecte pas pour la dignité d'une femme mais d'une reine. Reine que Mary Wollstonecraft n'eu aucun mal à critiquer par ailleurs.
La différence cependant est que Burke savait très bien qu'il utilisait une escroquerie intellectuelle, beaucoup de gens de nos jours répète ce genre de chose parce qu'elles ce disent et donc critiquer Marie-Antoinette serait misogyne.

Mais c'est un privilège qui lui est donné et n'est pas donné à d'autre femmes, telle qu'Hellena Ceausescu ou plus récemment Leila Trabelsi par exemple.



3) Nous arrivons là au point le plus capital de cette propagande, à ce qu'elle à de plus tortueux.
Pour présenter Marie-Antoinette dans son déguisement de victime il faut forcement qu'elle soit passive face à la Révolution.

Le présentation est celle d'une pauvre Antoinette découvrant avec surprise que le peuple n'est pas heureux, voulant le bien de son peuple mais n'arrivant pas à le comprendre durant des années. Le peuple quant à lui serait fanatisait et aurait développé une sorte de haine irrationnelle contre la reine, haine qui la mènera à la mort.

Antoinette serait à chaque épisode depuis le 14 juillets à sa mort dans une détresse et une incompréhension de la situation où sa seul préoccupation serait la survie. Elle serait chaque fois en train de subir une colère qu'elle ne comprendrait pas et serait cible de malveillance, elle qui pourtant ne chercherait qu'à faire le bien.
En face le peuple serait ivre de violence et de carnage, et serait constitué de foules hideuses menés par des brutes sanguinaires, c'est aussi souvent l'image filmatographique de la Révolution.


Cette vision est le dogme absolu pour une large parti des historien actuel, c'est une vision tellement forte que même des défenseur de la Révolution n'osent pas y toucher, ce serait trop choquant, par le fait que l'idée soit solidement ancré dans la population et qu'il se dit que ce n'est pas si important au final.


Parfois même une personne va validé la Révolution tout en véhiculant cette rumeur de la reine pauvre victime.


Mais l'effet inconscient est là, et chaque lecteur le ressent et plus encore le lecteur peu instruit sur la période que celui qui la connaît mieux.


Car celui qui l'a connaît la période et a étudier dessus peu modéré ce qu'il lit par des mises en relation avec d'autres fait, ce qui n'est pas le cas du lecteur découvrant la période, horrifié devant cette image de cette pauvre femme cruellement humilié par ses hordes sauvages avides de sang.


Cette image implique que la préparation des troupes pour attaquer Paris en 1789 soit un fantasme comme l'ont souvent prétendus les royalistes hors on sait formellement de nos jours que c'était une réalité et les troupes stationnait à Versailles.


Cette image implique un couple royale volontaire et de bonne volonté dans cette monarchie constitutionnelles, hors les lettres de Louis comme d'Antoinette démontre le contraire. Marie-Antoinette écrit même qu'il s'agit "d'endormir" le peuple et les parlementaire, parce que la situation était trop dangereuse pour faire un coup de force mais le bute était de jouer le jeux pour revenir à une monarchie absolue. Et ça Marie-Antoinette l'écrit. 

Cette image implique que la fuite de Varennes ne fut qu'une fuite par peur. Hors ont sait très bien qu'elle était faites pour aller à l'étranger et revenir derrières les troupes étrangères. Marie-Antoinette écrivait bien qu'il était "trop dangereux d'entreprendre quoi que ce soit en étant dans à Paris" et l'évasion était son idée depuis 1789.


Cette image implique que les complots de Marie-Antoinette et sa position dominante sur son époux soit des fantasmes misogynes d'un peuple arriéré. Hors on a les preuves de ses complots, des plans transmit, chose qu'elle avait pourtant nier à son procès. Puis pour sa position vis à vis de son époux, évidement on ne peux rien affirmer formellement, il n'y avait pas de caméras...Mais c'es une chose qui existe dans un couple non? Et tout indique à la fois selon les caractères et témoignages mais aussi la direction de la politique, comme la fuite entre autre...Bien souvent les désirs de Marie-Antoinette deviennent des actes politiques.


Mais aussi cette image implique une barbarie des foules révolutionnaire, et une incarcération injuste, sans fondement et inhumaine de l'Autrichienne sans parler du jugement. Hors le peuple à été très patient et nous y reviendrons, mais aussi, contrairement à ce qu'on présente souvent Marie-Antoinette a eue une incarcération de luxe, avec de la haute gastronomie, du mobilier de luxe, un immense appartement pour le Temple où elle passera près d'un an et une cellule à la Conciergerie pour 76 jours.


Hors le peuple c'est lui qui a fait la Révolution, le noircir, c'est noircir la Révolution, et cette vision est totalement fausse. Au contraire le peuple à fait preuve d'une patiente incroyable et de beaucoup de droiture en même temps que d'une bravoure incontestable.


Le peuple qui avait faim, et les femmes du peuple d'ailleurs, (pour ceux qui voit du féminisme dans la défense de Marie-Antoinette, il est ô combien curieux qu'il n'en voit pas dans toutes ses femmes marchant ensemble pendant des dizaines de kilomètres pour arriver faire changer la politique d'un régime) ce peuple à marché jusqu'à Versailles depuis Paris.Résultat de recherche d'images pour "5 6 octobre 1789 ,marche"


Devant Versailles les femmes ont attendus qu'on leurs apporte du pain et son restés dehors sous la pluie en l'occurence. Elles ont étés laissé dehors sans aide réel en cette pluvieuse nuit du 5 au 6 octobre. Pendant que Louis et Antoinette dormait dans leurs lits bien tranquillement.


Pour autant ses femmes n'ont pas demandé autre chose que la revendication de base; "le roi à Paris" le roi et la reine ont même été acclamé parce qu'ils se sont présentés au balcon. Cet épisode n'est il pas beau aussi, par la candeur se dégageant de la foule?


Puis à Paris le peuple acclame Louis à plusieurs reprise notamment bien sure à le 14 juillet 1790, ce peuple, présenter comme impitoyable acclame celui a représenter le régime absolutiste contre lequel il a prit la Bastille. Ceci parce qu'il pensait alors que Louis allait "rentrer dans le jeux" et non pas chercher à "endormir" le peuple comme l'écrivait sa méchante femme.


Le peuple à capturé Louis qui voulait s'enfuire et la fait revenir à Paris. Puis quand Louis à été replacer à ses fonctions le peuple à protesté par une pétition et non de la violence...


Si on veux voir une violence aveugle, brutale et effrayante il faut plutôt regarder dans les actions de la cour et notament ce massacre du 17 juillets 1791 ou des pétitionnaires pacifiques ont étés massacrés.
Le peuple le 20 juin 1792 pour l'anniversaire de la fuite de Varennes investi le château des Tuilerie...

Et que fait-il ce peuple, qu'on décrit comme indignement violent?? Il parle à Louis XVI, il parle à Marie-Antoinette, pour les critiquer durement certes, mais uniquement verbalement. Pas un sans-culotte, pas un n'a levé la main, pas un seul. La consigne à été religieusement respecté.


Le 10 aout le peuple respectera l'enceinte de l'Assemblée Nationale où la famille royale se réfugiera, laissera partir les employés non politiques de la cour y compris ceux qui furent proches du roi ou de la reine.
Puis le roi et la reine furent placer non dans une sombre prison, non dans un camps de travail, mais dans un manoir cossu au centre de Paris avec un lourd personnel de maison, assurant le ménage et la cuisine.
Le roi ne fut jugé que quatre mois après avoir été incarcéré la reine un plus d'un an et deux mois.
Est ce là un peuple sauvage, barbare, aveuglé par la haine?


Non! le peuple fit preuve d'une grande clémence et d'un comportement exemplaire, notamment les sans-culottes à qui ont donne si mauvaise réputation furent globalement très pacifiques.


Certes la Révolution ne s'est pas faites uniquement avec des discourt, mais les actions populaires furent chaque fois de courte durée et pour contrer des actions contre-révolutionnaires, le 14 juillets a empêché de fermer le débat nationale et faire retourner chez eux les représentants nationaux, les journées du 5 et 6 octobres ont empêché une action militaire contre Paris ex....


C'est d'ailleurs une chose qui distingue la Révolution Française d'autre Révolution beaucoup plus violente, comme la Révolution Russe par exemple où rappelons le la famille impériale à été mise au travaux forcé, puis tué sans procès et les corps jeté au fond d'une mine, et moins d'un an après la Révolution d'octobre, ou bien d'autre.


Cet aspect devrait être reconnu comme un des traits de la grandeur de cet Révolution. Au lieu de cela elle est de plus en plus assimilé à de la violence, violence même pas contextualiser par le contexte.


Hors pour brandir tel un épouvantail, cette violence, il est difficile de le faire en présentant la noblesse, en présentant les fermiers généraux comme les grandes victimes, d'abbord parce que le message semblerait grotesque et de toute façon ne parlerait pas aux foules.


Par contre une reine bien habillé et bien poudré persécuté par des foules incontrôlables voilà qui a de quoi heurter la sensibilité de bien des personnes portant généralement un regard superficiel sur une situation.
Et voilà qu'il suffisait finalement de mettre une princesse au "centre de l'intrigue" et il devient beaucoup plus facile de critiquer et dénigrer la Révolution qu'avec des milliers de thèses réactionnaires et de nombreux livres austères de réactionnaires monarchistes du XIXéme.


Alors laisser ce sujet de côté admettre cet état de fait c'est pour une personne qui aime la Révolution Française comme se mettre en position de faiblesse et de soumission par rapport à ''l'enemi''.
Si par exemple je ne faisais qu'écrire sur les institutions de la Convention, mon travail intéresserait sûrement les gens déjà favorable à la Révolution mais ne changerait pas la vision globale que la société porte à la Révolution.


Parce que cette vision n'est pas porté sur la base d'une étude historique, une quelconque vision cohérente, mais sur certaines images fortes, dont Marie-Antoinette la ''victime" est au centre.


De même si un auteur va vouloir mettre en lumière un personnage spécifique de la Révolution, les gens se diront toujours "oui même" quoi qu'on leurs disent de beau....

La grandeur de la Révolution doit pouvoir être présenter, pour cela il faut aussi que les légendes noirs soit démystifier, tout particulièrement quand ils sont populaire et leurs effet nevralgiquement bloquant.
Nous avons évoqué le comportement exemplaire du peuple pendant la Révolution, et Marie-Antoinette, cette soit disant victime qu'en est il?

Trahisons, mensonges et lâchetés, elle livrait les plans de guerre de la France c'est bien connus et depuis l'ouverture des archives de Viennes ont possède même les documents qu'elle transmettait. Elle le faisait alors même qu'elle était reine. Avant cela elle voulait fuir à l'étranger, mais fuir pour que les troupes étrangères puissent attaquer la France.

En fait elle a été constante dans son désire d'une intervention militaire contre le peuple insoumis mais très attentionné à ce que sa personne reste en sécurité, elle. D'ailleurs ces trahisons prouvés formellement de nos jours ont été nié énergiquement par Marie-Antoinette durant son procès.

Pire encore dans sa déposition suite à la fuite de Varennes elle nie avoir eue quelque role que ce soit et avoir juste suivie son époux. Chose qu'on sait fausse de nos jours.

Et c'est là un acte particulièrement lâche, car rappelons le fin juin 1791 Louis XVI est suspendu et personne ne sait encore qu'il sera rétablit. Il est alors tout à fait envisageable qu'il soit jugé par la suite. La déposition d'Antoinette aurait alors été accablante pour lui d'autant que la fuite aurait alors été le centre de l'accusation, mais aurait permit à cette femme de se laver les mains de cette fuite qui pourtant, était son projet.

Puis nous passeront sur le fait qu'elle se mettait toujours derrières sont fis que ce soit dans les pause entre Varennes et Paris ou le 20 juin 1792, ou encore bien des choses semblable, mais ce que nous pouvons dire c'est que le comportement de Marie-Antoinette globalement était aussi attentatoire à la morale qu'à la dignité...A l'opposé du peuple.

Et c'est justement parce que face au peuple il y avait un pouvoir royale tenu par un roi tyranique influancé par une femme méchante et sournoise que le peuple en est venu à se montrer plus ferme. Le peuple n'a en effet pas laissé Louis et Antoinette les écraser.

Ghandi écrivait "entre la paix et la guerre je choisis la paix, mais entre la guerre et lacheté je choisit la guerre". Le peuple fut pacifique, mais ne fut pas stupide, il vue claire dans le jeux trouble de la cour. Antoinette qui se ventait dans ses lettres ''d'endormir" le peuple échoua dans sa tentative de caher son désir de restaurer une monarchie absolue. Ce qu'elle écrivait secrétement dans ses lettres transpirait dans les écris populaires et la population Parisienne, le peuple comme le fait remarqué Pierre Kropotkine avait ressentie nettement les projets de Marie-Antoinette. Et cela aussi fait je pense parti de la beauté de la Révolution.

Antoinette échoua à arriver au temps où elle pourrait "montrer qu'elle n'était pas dupe" comme elle écrivait, c'est à dire pas favorable à Révolution. Avoir mit en échec ses projets de restauration de la monarchie absolue est ce si impardonnable que cela?
Non je crois que c'est héroïque.

Et s'il faut chercher du crime, de la barbarie et la lâcheté ce n'est pas chez le peuple, c'est notamment chez Marie-Antoinette.
S'il faut utiliser le qualificatif de mégère comme beaucoup l'utilisent, ce n'est pas sur ses femmes du peuple qui ont agit avec courage durant toute la Révolution, non ce serait bien d'avantage sur cette archiduchesse Autrichienne qui a trahit la Révolution, qui voulait fuir pour revenir après un massacre, mais qui en attendait faisait mine d'accepté le choix du peuple par sécurité. Qui après avoir poussé son époux à une fuite qu'elle voulait depuis presque deux ans, va devant le danger se dédouaner de toute responsabilité au détriment de son époux pour assurer sa propre sécurité.

 

Jean Blanchard

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